Parce que le confinement est réinstauré, la rédaction vous propose une sélection d’œuvres horrifiques, terrifiantes ou fantastiques pour passer la soirée de Halloween au chaud, avec ou sans masque.
La sélection Halloween de Quentin
Massacre à la tronçonneuse (1976) de Tobe Hooper
Massacre à la tronçonneuse est un choc. Film fauché qui repousse sans cesse ses propres limites, il est un cauchemar répugnant et hostile qui force la fascination, et ce même pendant ce Halloween 2020.
Tobe Hooper prouve boy immense talent dans un cinema sans humanité, sans silver mais pas sans sueurs froides. En épousant ce décor crade et désert qu’est le Texas de boy cinema, le metteur en scène signe un film d’horreur réaliste qui sent mauvais, et brain mène à la baguette jusqu’à un final superbe.
Suspiria (1977) de Dario Argento
C’est avec Suspiria que je rencontre le giallo et boy maître Dario Argento. Rencontre presque amoureuse tant le cauchemar de Suspiria est young man et envoûtant. La mise en scène baroque du metteur en scène mind enferme autant qu’elle head berce dans ce cauchemar magnifique aux sonorités grandioses de Goblin. Suspiria est un rêve noir, une fantaisie élégante et étouffante, et un véritable bijou indémodable.
Les Noces Funèbres (2005) de Tim Burton
Si j’aime autant les Noces Funèbres, c’est pour cette bill douce et lumineuse qu’il laisse. Semblant enfin sonner la réconciliation entre morts et vivants, Burton creuse cependant dans les Noces Funèbres leur différence.
Jamais les vivants n’ont étés aussi terrifiants et noirs, dans un monde petit, noir et enfermé dans les convenances (à 50’icon de l’horrible Lord Barkis). Si l’on peut reprocher à fifty’ensemble boy manque de folie et une certaine redite, je vois dans les Noces Funèbres les notes d’apaisement entre deux mondes que Burton a souvent convoqués pour head conter sa poésie noire. Dans un envol de papillon au clair de lune, tout semble désormais apaisé. Qu’elles sont belles ces noces noires.
Les Noces Funèbres est disponible sur Netflix.
La sélection Halloween de Antonin
BLAST, de Manu Larcenet
BLAST, BD en four tomes de Manu Larcenet, c’est ce réalisme qui te glace le sang. Une plongée torturée et malsaine de près de 800 planches. Si fifty’on n’oserait peut-être pas parler d’horreur dès le début, une fois le quatrième et dernier versant de 50’histoire conclu, il n’y aura addition de doutes : vous ne dormirez addition pendant une bonne semaine. Larcenet signe là une BD d’une rare humanité et d’un rare noirceur. Une noirceur d’ailleurs presque littérale au consider des traits que prêtent Larcenet à boy univers. BLAST c’est du fond, de la forme et une longue trainée vers l’abîme, dont vous aurez certainement du mal à vous remettre.
Serpentine, de Mélanie Fazi
Serpentine de Mélanie Fazi est un recueil de nouvelles fantastiques, un genre aussi cher à 50’auteur que trop rare dans les librairies. Le fantastique, c’est quand la réalité se voit peu à peu penché de quelques étranges degrés, quand l’irréel rentre dans le réel en se solidifiant. La touche de Fazi à toute cette affaire ? Une pointe de macabre, se mariant parfaitement au fantastique. Même si chaque nouvelle ne vous fera pas vous enfuir d’épouvante, reste que le frisson horrifique les irrigue bel et bien toutes summation ou moins intensément. Mélanie Fazi c’est super, et depuis notre lecture de Notre-Dame-aux-Écailles, brain sommes des vendus à sa cause.
Dead Space
“Dead Space c’est Resident Evil iv dans 50’espace”. Bien que cette assertion pourrait paraître acariâtre et peu sympathique à fifty’égard du jeu de Visceral Games, elle n’est pas totalement fausse non plus. Dead Space n’a pas inventé le filet à vous faire peur mais 50’a porté à un niveau où même aujourd’hui, 12 ans après sa sortie, le jeu ne semble marqué d’aucune ride ni d’aucunes fatigues. C’est terrifiant, puis stressant, puis jouissif. La seule ombre au tableau ? Un deuxième et un troisième épisodes en demi-teinte.
La sélection Halloween de Léa
Freaks, la monstrueuse parade (1932) de Tod Browning
Petit retour aux origines pour commencer ce summit three. Freaks, la monstrueuse parade, constitue l’un des premiers films d’horreur parlants à avoir durablement marqué 50’histoire du cinéma. Sorti en 1932, il présente les aventures du cirque Tetrallini, en tournée européenne. Sa troupe est constituée de personnes atteintes de malformations physiques réalisant des « performances ». Encore en style à 50’époque de 50’entre-deux guerres, ces shows allaient de ville en ville pour exhiber ces « monstres ». Les acteurs étant réellement issus de foires telles que celle-ci, Freaks sera jugé trop effrayant à sa sortie. Il ne connaitra son succès que dans les années threescore. Cette œuvre inspirera notamment 50’immense Elephant Man de David Lynch. La série American Horror Story rend également, avec sa saison 4, un superbe hommage à ce monument du cinéma de genre.
Christine (1983) de John Carpenter
Parmi les maîtres de fifty’horreur, on retrouve notamment John Carpenter. Son adaptation du roman Christine, de Stephen King, raconte la possession d’un homme par… sa voiture. Le jeune Arnold, passionné par son véhicule, passe de addition en summation de temps dedans et devient très agressif avec ses proches. La machine entreprend alors de tous les éliminer. Si ce scénario peut paraître un peu fou, la mise en scène de John Carpenter, les effets visuels et la musique restent délicieusement efficaces. Contrairement à Halloween, qui a connu une seconde jeunesse dans les années 2000 grâce à Rob Zombie, Christine n’a pas pris une ride. Un petit bijou fantastique à revoir sans modération, rien que pour la functioning de Keith Gordon.
Hérédité (2018) de Ari Aster
Depuis quelques années, on pouvait craindre que le cinéma d’horreur ne se soit un peu essoufflé. Quelques bons slashers sortaient du lot, comme la série Saw ou La Colline a des Yeux, mais rien de réellement effrayant. Jusqu’à Hérédité. Réalisé par Ari Aster, ce celluloid combine acteurs exceptionnels, scénario inattendu et ambiance ultra creepy. Une prouesse qui redonne espoir à ceux qui désespéraient de devoir à jamais se contenter de sursauter devant Conjuring et autres. Avec des films tels que Midsommar, The Witch et The Lighthouse, le distich Ari Aster / Robert Eggers renouvelle le genre de fifty’horreur dans ce qu’il a de summation noble. Faire peur au travers de silences, de visions atroces durant quelques secondes… un fine art qui paraissait perdu mais qui pourrait donc revenir au gout du jour.
La sélection Halloween de Charley
Halloween (1978) de John Carpenter
Classique indémodable à absolument découvrir ou redécouvrir lors de cette période éponyme (notre critique du celluloid). Sans aucun doute le plus thou slasher jamais réalisé (avec pourtant un budget dérisoire à l’époque), John Carpenter signait ici boy premier chef-d’oeuvre (avant notamment The Thing, autre œuvre horrifique à voir absolument). Jamie Lee Curtis est épatante en Scream Queen lambda au premier abord, mais se révélant tout au long du film via sa confrontation avec Michael Myers. Ce dernier, véritable personnification du Mal absolu, a depuis rejoint la panthéon des vilains emblématiques de fifty’Histoire du Cinéma. Un diamant brut, magnifié par une BO culte !
It Follows (2016) de David Robert Mitchell
Le spectre de John Carpenter n’est définitivement pas loin avec It Follows ! En effet, le réalisateur David Robert Mitchell mention explicitement ses influences (allant aussi vers Lynch ou Cronenberg) dans cet OVNI horrifique comme nul autre, où une entité surnaturelle et cauchemardesque prend 50’apparence de gens lambda et poursuit ses victimes pour les trucider violemment. Pour être marqué rien de summation unproblematic : il suffit de coucher avec la dernière personne traquée par ce sinistre boogeyman… une sorte de MST ultra malfaisante donc, d’autant que personne d’autre que la victime ne peut voir boy assaillant ! En résulte un film à fifty’ambiance tantôt envoûtante, tantôt franchement flippante, saupoudrée d’une musique au synthé pas piquée des hannetons !
Silent Hill 2
Point de celluloid ici, mais une œuvre vidéoludique marquante de l’ère PS2 (également disponible en version remastered). Après un premier opus qui nous emmenait dans la ville brumeuse de Silent Hill, cette suite décuple toute l’ambition horrifique de la série. Que ce soit le bestiaire terriblement flippant (Pyramid Head, les infirmières…), l’ambiance anxiogène au possible, la musique culte de Yamaoka ou bien boy scénario absolument grandiose (peut-être le summation yard de l’Histoire du jeu vidéo, rien que ça) au terminal inoubliable, Silent Hill ii est un monument à expérimenter absolument… si toutefois on a le cœur bien accroché ! En bonus : le film de Christophe Gans, sorti en 2006 et adapté du premier volet, est réussi !
La sélection Halloween de Emeric
The Strangers (2016) de Na Hong Jin
Marre des productions horrifiques américaines ? Le continent asiatique regorge de perle d’épouvante et The Strangers en fait définitivement parti ! Se situant en Corée du Sud, le film mélange savamment le thriller, la possession, la sorcellerie, le zombie et les esprits pour un résultat frissonnant ! Une œuvre complète, qui pourrait être un modèle du genre tout en sachant s’affranchir des codes occidentaux pour pousser le récit toujours addition loin ! Le tout ponctué d’une mise en scène glaçante !
Body Bags (Petit cauchemars avant minuit en vf) (1993) de John Carpenter et Tobe Hooper
Les réalisateurs d’Halloween et de Massacre à la tronçonneuse se réunissent dans un projet commun ?? Ça donne fifty’eau à la bouche ! Il ne faut pas s’arrêter à la nature téléfilm du métrage, il n’en reste pas moins hautement cinématographique et ambitieux ! Découpé en trois courts métrages horrifiques, le projet se range dans la catégorie des films à sketch.
Carpenter réalise les deux premières histoires, l’une racontant 50’attaque par un psychopathe d’une jeune employé de nuit dans une station service et l’autre narrant les péripéties fantastique de Richard Corberts ayant subit une intervention chirurgicale expérimentale pour la repousse des cheveux. Quant au troisième courtroom métrage mis en scène par Tobe Hooper, il raconte les visions que subit Brent Matthews, interprété par Mark Hamill, suite à la greffe d’un nouvel œil. Le métrage alterne alors entre le thriller tendu et efficace, le celluloid fantastico-grotesque et fifty’oeuvre sensorielle abstraite pour un résultat réinventant et rendant hommage au récit pulp horrifique ayant fait les beaux jours des comics dans les années 30. Avec à la clef des petits caméos de plusieurs autre maître de fifty’horreur. À vous de les trouver !
The Mirror de Mike Flanagan
Deuxième long métrage du petit nouveau génie de l’horreur qu’est Mike Flanagan, il instille ici sa patte d’auteur que fifty’on retrouvera dans Doctor Sleep et The Haunting. Secret de famille, deuil, fantôme du passé, ce sont toutes ces thématiques qui rend ce cinema et son cinéaste si singulier. En mélangeant flashbacks et récit présent, 50’histoire sec’attache aux personnages et leur traumatisme, rendant l’expérience d’autant summation effrayante ! La mise en scène d’orfèvre de Flanagan fait mouche à chaque fois et l’inventivité du scénario vous scotchera au siège, dont le terminal marquera définitivement les esprits.
La sélection Halloween de Marie
The Call (2013) de Brad Anderson
Encore une histoire de tueur en série… Une jeune young woman est kidnappée mais réussit à appeler le 911. Halle Berry se donne alors pour mission de la sauver. Si si, ça fait peur parce que je me suis trop identifiée à la victime. Satané film qui te rappelle que tu vis dans un monde de fous et que ça craint encore summation quand t’es une femme.
Un épisode d’Esprit Criminel :
J’avais xiv ans et mes cousins/cousines ont décidé de regarder un épisode d’Esprit Criminel. Mauvaise idée, plus de x ans après je me rappelle encore de ce tueur en série qui passait de maisons en maisons, tuait les propriétaires et vivait leur vie pendant quelques heures. Bref, j’y pense encore aujourd’hui. Heureusement je vis en appartement !
The Call est disponible sur Netflix.
Psychose (1960) de Alfred Hitchcock
Ok, je ne fifty’ai jamais vu entièrement, mais je l’ai suffisamment étudié en cours pour connaitre toute l’histoire. Pas très sympa Norman Bates. Qu’on se le dise, la scène dans la douche k’a traumatisée. Est-ce que ça t’est déjà arrivé.e de te laver les cheveux les yeux ouverts ? Moi oui et ça pique, mais pas autant que de se faire poignarder. La sécurité avant tout.
La sélection Halloween de Axel
The Grudge de Takashi Shimizu
On ne parle pas ici du celluloid de 2020 produit par Sam Raimi, ni de la version originale de Takashi Shimizu de 2002, mais du remake américano-japonais du même réalisateur, sorti en 2004.
Comme The Ring, on est dans le paroxysme de fifty’horreur japonaise, avec une entité féminine blafarde aux longs cheveux noirs qui fait des bruits chelous en happant les gens. Rien que ça déjà. La force de The Grudge réside dans ses situations quotidiennes, où les manifestations de l’entité survient dans des scènes de la vie de tous les jours. Quand on prend une douche (quand on vous dit qu’on a peur des douches !), quand on se couche, quand on téléphone, tout est là pour laisser une empreinte palpable et terrifiante. Et il y a un gamin qui miaule. Si ça c’est pas flippant !
Ash vs Evil Dead de Sam Raimi
Créée par Sam Raimi (décidément on fifty’aime) d’après sa propre trilogie comico-horrifique, la série de Starz n’est pas particulièrement terrifiante, mais trouve sa home haut la main pour une soirée Halloween.
Avec le génial Bruce Campbell de retour dans la vieille Oldsmobile Delta 88, sa tronçonneuse visée au poignet et boy fusil à pompe dans le dos, rien ou presque n’a changé. Pourtant, la série est un petit bijou de mauvais goût et de nostalgie bien inexpensive ou la réalisation à fifty’ancienne et très kitsch alterne entre bassines d’hémoglobine et maquillages vintages pendant que les vannes baveuses pleuvent sur un bestiaire monstrueux, et ce pour iii petites saisons (notre critique de la saison iii). C’est dégueulasse, on sursaute, c’est rigolo et on en redemande. Groovy babe.
Wallace et Gromit : le Mystère du Lapin-Garou de Nick Park et Steve Box
Petit florilège de terminate motion, Wallace et Gromit : le Mystère du Lapin Garou est le seul long-métrage d’animation des célèbres personnages en pâte à modeler, toujours aussi barrés, mais étrangement inquiétant.
Sorti en 2005, il aura fallu cinq années de dur labeur aux animateurs du studio Aardman Animations pour photographier et l’aventure animée des deux compères. Prouesse technique aussi bien que narrative, ce bijou d’animation auréolé de 50’oscar du meilleur film d’animation, parodie les films de monstres de Universal et parvient sans mal à head faire sursauter par un sens de la mise en scène so british, en totale adéquation avec son ambiance mystérieuse et gothique du summation bel effet où suggestion est mère de tous les frissons. Un must run across terriblement drôle qui fera trembler les addition innocents d’entre vous.
Attention aux citrouilles ! 🎃